Les aliments d’origine animale ne sont pas indispensables.

Les aliments d’origine animale ne sont pas indispensables.

 En 1900, les habitants des pays d’Europe et d’Amérique du Nord recevaient 70 % de leurs protéines sous forme d’aliments végétaux alors que, de nos jours, 70 % de leurs protéines sont issues d’aliments d’origine animale !

Il est tout d’abord intéressant de réaliser que, sur la planète terre, les êtres humains qui mangent de la viande et des produits laitiers en grande quantité ne constituent pas la majorité, loin de là!

Ce n’est que dans les pays occidentaux que les aliments d’origine animale ont pris 
Dans les pays pauvres, les végétaux constituent la base de l’alimentation. Viande et produits laitiers sont consommés en petites quantités ou seulement à l’occasion de fêtes sociales ou religieuses.

Pourquoi les Occidentaux sont-ils devenus si boulimiques de graisses et de protéines animales ?

vache en patûre
homme tres fort

La raison principale est liée à la publicité des éleveurs, des bouchers et des laitiers qui s’étale sur les affiches, inonde les écrans de télévision, remplit les pages de journaux avec des images idylliques de champs de fleurs, d’enfants qui jouent, de pin-ups qui allument les regards et de gracieuses vaches en train de brouter dans de verts pâturages avec un air paisible et débonnaire.

A cela il faut ajouter le poids des croyances socio-éducatives.

Le conditionnement opéré par la pression familiale est puissant et ceux qui ont été éduqués dans le moule “la viande donne des forces” sont persuadés, par des années de repas en commun, que telle est la vérité.
Pour eux, un repas sans viande n’est pas un repas, exactement comme pour un Asiatique un repas sans riz n’est pas un repas et, pour certains Français, un repas sans pain n’est pas un repas!

Peut-on vivre sans aucun aliment d’origine animale?

plat végétal
femme musclée et fine

N'y a-t-il rien dans les aliments d'origine animale qui n'existe pas dans les aliments végétaux?

En fait tout ce qui se trouve dans la viande et les produits laitiers vient des végétaux consommés par les animaux. L’animal n’invente aucune molécule, il ne fait que bâtir des protéines à partir des acides aminés végétaux, des graisses à partir des acides gras et ainsi de suite. Il construit la maison de ses cellules et organes avec les matériaux que lui procurent les végétaux qu’il mange. Et le corps humain doit démolir les “maisons” de l’animal pour retrouver les matériaux de base qu’il peut seuls utiliser.

"On ne peut pas être totalement végétarien car la vitamine B12 ne se trouve que dans les aliments d’origine animale "

C’est totalement faux!

Il y a de la vitamine B12 en abondance dans les graines germées et mille autres aliments végétaux. Notre colon, lorsque la flore bactérienne est équilibrée, fabrique des nombreuses vitamines dont la vitamine B12.

On ne constate aucune carence en cette vitamine chez ceux qui vivent avec un régime végétalien (par opposition aux végétariens, qui ne consomment pas de viande mais du poisson pour certains, des produits laitiers et des œufs pour d’autres).

Par contre, dès que notre flore intestinale est perturbée par trop de produits chimiques, d’antibiotiques, d’alcool ou de résidus de pesticides, nous courons le risque de nombreuses carences vitaminiques.

" Mais les protéines animales sont complètes car elles contiennent tous les acides aminés, alors que les protéines végétales sont incomplètes".

Voilà un autre mythe sans fondement!

Le chercheur qui a baptisé « protéines complètes » les protéines animales, parce qu’elles contiennent tous les acides aminés, porte une lourde responsabilité dans les maux dont souffrent les occidentaux de notre époque. Car, bien sûr, tout le monde a pensé que « complet » était préférable à « incomplet » sans comprendre qu’il n’y a aucun problème de ne pas avoir dans le même aliment, ni même au cours du même repas, tous les acides aminés essentiels.

L’étude des populations végétariennes et végétaliennes du globe montre qu’il n’y a aucune carence chez ceux qui ne mangent pas de produits animaux.

Au contraire, c’est chez les mangeurs de produits animaux qu’on trouve des pénuries en vitamines, oligo-éléments, enzymes et autres substances biologiques essentielles !

Au début du vingtième siècle, des recherches effectuées en Allemagne et financées par les lobbies de la viande et du lait proposèrent de considérer que l’être humain a besoin de 120 grammes de protéines chaque jour.

A la fin du vingtième siècle, les chercheurs de tous les pays du monde étaient parvenus à des conclusions très différentes en affirmant que les besoins en protéines se situent entre 20 et 35 grammes pour les hommes adultes et les femmes qui ne sont pas enceintes.

En 1981, Francis Lappe déclara, dans l’édition révisée de « Diet for a Small Planet » (le livre le plus connu du végétarisme au vingtième siècle) que si l’on a suffisamment de calories saines dans son alimentation, on obtient automatiquement assez de protéines en suivant un régime végétarien. Il affirma qu’il n’est pas nécessaire de combiner au même repas tous les acides aminés. Il déclara que les recherches des physiologistes montraient sans équivoque que le corps est capable de stocker des acides aminés et des protéines et qu’il n’y a pas besoin de se faire du souci en croyant qu’il faut associer tous les acides aminés à chaque repas.

créer une carence en protéines avec une alimentation végétarienne. Cela n’est possible qu’avec une alimentation végétarienne très riche en aliments industriels dénaturés et en sucre raffiné.

En fait, si les protéines végétales sont consommées crues, à l'état naturel, les besoins en protéines diminuent car la recherche a montré que plus de la moitié des protéines assimilables sont détruites par la cuisson.

L’Institut Max Planck a prouvé que les protéines végétales sont égales ou supérieures aux protéines animales. Ces protéines végétales complètes se trouvent dans les amandes, les graines germées, les arachides, les légumes verts et la plupart des fruits. Ainsi de nombreux fruits contiennent le même pourcentage de protéines complètes que le lait maternel.

Un des plus grands nutritionnistes du vingtième siècle, Paavo Airola, a déclaré : « Il est pratiquement impossible de manquer de protéines si l’on mange suffisamment d’aliments naturels non-raffinés.

L'excès de protéines alimentaires dû à l'habitude de consommer trop de produits d'origine animale est la cause principale de nombreuses maladies de civilisation.

Comme les rhumatismes, l’ostéoporose, les allergies, la schizophrénie, les maladies cardio-vasculaires, le cancer et  mille autres affections qui frappent les habitants des pays riches ».
La surconsommation de protéines animales mène directement aux symptômes de la vieillesse prématurée, qui traduit l’intoxication du corps par des substances qu’il ne parvient pas à évacuer. L’excès de protéines ingérées se traduit par l’acidification du corps, car leur métabolisme libère des purines, des acides organiques, de l’ammoniaque, de l’acide urique, des radicaux libres, des substances amyloïdes et d’autres dérivés toxiques qui conduisent tout droit à l’auto-intoxication.

De plus, ces aliments trop riches en protéines provoquent des processus de putréfaction intestinale qui stimulent la croissance de bactéries malsaines dans le côlon.

Celles-ci engendrent des toxines qui passent à travers la barrière intestinale jusque dans le courant sanguin. Peu à peu les capacités de détoxication du foie sont dépassées et le corps tout entier montre des signes de pollution généralisée.

Dans l’armée américaine, des études ont montré que l’excès de protéines animales engendre des carences en vitamines B3 et B6 ainsi que des déficiences en calcium, fer, zinc et magnésium. 

Le docteur Alan Cott, dans son livre « Fasting as a way of life » parle des succès obtenus en Russie avec des jeûnes hydriques suivis d’un régime végétarien hypoprotéinique. Des guérisons spectaculaires furent notamment obtenues avec des schizophrènes soi-disant incurables.

Des études américaines et russes ont aussi montré que le jeûne constitue l’un des moyens les plus efficaces de faire diminuer la tension artérielle.

Or l’hypertension artérielle est l’un des facteurs les plus importants des attaques cérébrales et des infarctus qui tuent deux millions d’américains du nord chaque année. Après la catastrophe de Tchernobyl, le jeûne s’est avéré être le moyen le plus efficace qui soit pour guérir les personnes contaminées par la radioactivité.

D’autres chercheurs ont montré que l’excès de protéines entraîne un épaississement des membranes cellulaires qui empêche l’élimination des déchets métaboliques et prive les cellules de l’oxygène et des éléments nutritifs dont elles ont besoin pour bien fonctionner. Ce phénomène joue un rôle important dans la genèse de l’artériosclérose, de l’hypertension, de diverses maladies dégénératives et du diabète adulte. 

Le rapport entre la forme de la denture et du tube digestif et le type d’aliments consommés.

Les carnivores ont une denture prévue pour déchirer les fibres musculaires de la viande, un estomac avec un acide chlorhydrique très concentré pour démonter les protéines et les graisses complexes, un gros intestin court pour éviter que les résidus ne stagnent dans le corps et puissent y fermenter et y putréfier.

A l’inverse, les herbivores ont des dents qui broient, un acide chlorhydrique faible et un très long gros intestin, pour permettre aux bactéries du côlon de fabriquer des vitamines à partir de la cellulose des végétaux.

L’être humain, de son côté, est un omnivore (qui peut tout manger) essentiellement frugivore-granivore. Cela signifie qu’il peut supporter de temps à autres un peu d’aliments d’origine animale mais ne doit surtout pas en faire ses aliments de base.

Se faire plaisir : N'est ce pas un plat que l'on mange rarement!

Vous avez compris que mangez moins est indispensable et continuez à vous faire plaisir. 

Docteur Tal Schaller a eu la gentillesse de me donner toutes ces informations pour apprendre encore plus sur la santé. 

Allez voir son site, il propose des stages pour vous aider à mettre en pratique.   

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