Pour lui, 3 facteurs produisent l’épidémie de choléra:
- l’agent pathogène spécifique, généralement présent dans le sol.
- la condition préalable locale et saisonnière qui a permis à l’agent pathogène de se transformer en miasmes contagieux.
- la susceptibilité individuelle à la maladie.
C’était sa conviction centrale que le germe de choléra devait se transformer ou « fermenter » dans ces circonstances favorables avant de devenir contagieux et de causer une épidémie. Isolé de ces circonstances, le germe de choléra ne pouvait, selon lui, causer de maladie.
En 1892, il a démontré la force de cette croyance en buvant une quantité d’eau infectée par des cultures pures du bacille du choléra. Bien qu’il ait fini par tomber un peu malade, il n’a pas développé un cas complet de choléra.