Pourquoi jeûner?

chien qui se régale

Pourquoi jeûner nettoie le corps en « se mangeant lui-même ».  

Le jeûne déclenche les mécanismes de l’autophagie. 

En 1963, Christian DUVE (Nobel 1974) découvre que l’autophagie est une forme de nettoyage cellulaire.

Pourquoi jeûner, nettoie le corps en « se mangeant lui-même ».

Lors du jeûne, le Phagophore se forme et piège de vieilles protéines du cytoplasme. Puis, il se ferme complètement pour former l’autophagosome. 

Yoshinori Ohsumi (Nobel 2016) a identifié les gènes et molécules responsables du processus de l’autophagosome.  

le phagophore lors de l'autophagie
L'autophagosome lors de l'autophagie

Ensuite le lysosome fusionne avec l’autophagosome et permet la dégradation des organites indésirables du cytoplasme. Il permet le renouvellement de composants cytoplasmiques endommagés.

Ce mécanisme participe à l’homéostasie cellulaire (la cellule continue à maintenir l’harmonie en elle-même, malgré les changements constants de son environnement). Il évite de maladies graves notamment le cancer, le diabète et contre les virus……

l'autophagosome fusionne avec le lyposome
dégradation des substances indésirables dans le cytoplasme

Le rôle de l'autophagie

Rôle de protection des agents cancéreux 

Il a été démontré que le jeûne intermittent peut protéger les cellules des agents cancéreux. Mais si le corps est trop encrassé et en carence, il ne pourra faire face.

Rôle de suppression de tumeur en phase initiale du cancer  

Les cellules cancéreuses ont des capacités d’autophagie moins importantes.

Bien que les preuves génétiques corroborent le rôle de l’autophagie en tant que mécanisme suppresseur de tumeur lors de l’initiation tumorale, l’autophagie facilite aussi la sécrétion cellulaire dans le micro-environnement tumoral difficile.

Rôle non défini sur les maladies neurodégénératives 

La présence d’une activité autophagique anormale est fréquemment observée dans des populations atteintes de maladies neurodégénératives courantes, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington et la sclérose latérale amyotrophique.

Ces observations ont suscité une controverse quant à savoir si l’augmentation des autophagosomes observée dans les neurones en dégénérescence joue un rôle protecteur ou contribue au contraire à la mort des cellules neuronales pathogènesOn ignore encore quels facteurs peuvent déterminer si l’autophagie active est bénéfique ou pathogène au cours de la neuro-dégénérescence.

Pourtant, pour ma part, les personnes autour de moi, avec des maladies neurologiques

  • prennent beaucoup de médicaments
  • acceptent les injections
  • mangent dénaturé, cuit et conservé.  
  • boivent des boissons sucrées ou alcoolisées

Ce qui stimule l'autophagie

Le jeûne 

La carence en nutriments permet d’activer l’autophagie et alors d’éliminer et de remplacer continuellement des protéines et des organites. Il permet donc de maintenir l‘homéostasie.

Les virus et les bactéries

En outre, lors d’une infection, l’autophagie inhibe les réactions inflammatoires intenses et empêche la multiplication des virus. Pour que son action induite soit plus efficace, une restriction alimentaire permet de mieux lutter contre les agents pathogènes.

Le stress oxydatif 

Enfin, le stress oxydatif, provoqué par le sport par exemple, altère la cellule et déclenche le recyclage des mitochondries par l’autophagie.

Ce qui empêche l'autophagie

L’autophagie n’est possible que dans certaines conditions.

La présence de trop de sucre et d’insuline, désactivent ce système

En outre, la sédentarité ralentit son effet.      

Jeûnez de temps en temps sans attendre!

Le jeûne permet le nettoyage cellulaire par l’autophagie.

Attention, ce mécanisme de « se manger soi-même » s’emballe lorsque des composants cellulaires indésirables s’accumulent. 

En effet,  dans le cas de maladie d’Alzheimer et de cancers, le taux de protéines anormales est important et donne une activité autophagique anormale.  

 Donc n’attendez pas la maladie pour jeûner!